FRANCE 24
John Acher, version française Eric Faye
© Thomson Reuters 2009 Tous droits réservés.
"Les cinq britanniques qui étaient entrés illégalement avec leur bateau dans les eaux territoriales iraniennes et avaient été arrêtés près de l'île de Siri ont été libérés il y a quelques heures", a indiqué le service de relations publiques des Gardiens de la Révolution (Pasdarans), cités par l'agence Fars.
"Après avoir recueilli les témoignages de l'équipage du bateau disant qu'il était entré par erreur dans les eaux iraniennes, et après investigation, il est devenu évident que cette entrée illégale était le résultat d'une erreur", selon la même source.
L'équipage a donc été "libéré il y a quelques heures après avoir fourni les engagements requis", a conclu le communiqué des Pasdarans qui détenaient les cinq Britanniques.
Les cinq marins se rendaient de Bahreïn à Dubaï à bord d'un voilier de 18 mètres appartenant au souverain de Bahreïn pour participer à une régate lorsqu'ils avaient été arraisonnés par la marine iranienne.
Leur arrestation n'avait été annoncée que cinq jours plus tard, le 30 novembre, par les autorités britanniques qui ont adopté un profil bas sur cette affaire, qualifiée dans un premier temps de "purement consulaire" par le Foreign Office.
Mardi toutefois, le ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband avait fait monter la pression en réclamant "des informations claires" sur la situation de l'équipage du voilier et "une solution rapide" du problème, après la convocation de l'ambassadeur iranien à Londres, Rasoul Movahedian.
Les autorités iraniennes avait pour leur part entretenu le doute en affirmant que les cinq Britanniques pourraient être traduits en justice s'il s'avérait que leur entrée dans les eaux iraniennes était liée à de "mauvaises intentions".
Le gouvernement de Bahreïn, qui a affirmé que le bateau était entré "par inadvertance" dans les eaux iraniennes, avait dit avoir entrepris des démarches auprès de Téhéran pour obtenir une libération de l'équipage du "Kingdom of Bahrain", qui devait participer à la course à la voile Dubaï-Mascate.
Cet incident est intervenu dans un contexte de tension croissante entre Téhéran et Londres sur le programme nucléaire iranien, l'Iran accusant la Grande-Bretagne d'être, avec les Etats-Unis, l'un des principaux instigateurs de sa condamnation la semaine dernière par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Les circonstances de l'arraisonnement du "Kingdom of Bahrain", un voilier de course de 18 mètres propriété de Sail Bahrain, société du souverain bahreïni Hamad ben Issa al-Khalifa, restent jusque-là floues.
Les cinq Britanniques, Luke Porter, Oliver Young, Oliver Smith et Sam Usher, et le journaliste sportif David Bloomer sont, pour les quatre premiers, de jeunes marins expérimentés, et pour le dernier, un sexagénaire connu pour son flegme, selon leur entourage.
"Depuis le début de l'épidémie, près de 60 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 25 millions de personnes sont décédées de causes liées au VIH", indique le rapport annuel de l'organisme onusien, établi en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et présenté à Shanghai.
En 2008, environ deux millions de personnes sont mortes.
Cependant, s'est félicité lors d'une conférence de presse le directeur exécutif de l?Onusida, Michel Sidibé, le nombre d'infections a baissé de 17% en huit ans alors que "la plupart des progrès s'observent en Afrique subsaharienne".
"La bonne nouvelle, c?est que nous avons des preuves que les baisses que nous observons sont dues, au moins en partie, à la prévention", a-t-il dit.
"La maladie est entrée dans une phase plus endémique, plus stable", a indiqué, pour sa part, devant la presse à Genève Paul de Lay, directeur exécutif adjoint.
L'Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus touchée avec plus des deux tiers (67%) de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH et près des trois quarts (72%) des décès liés au sida en 2008, selon les données collectées par Onusida. Le Swaziland était toujours en 2007 le pays le plus infecté au monde, avec un taux de prévalence du VIH de 26% dans la population adulte.
Cependant, depuis 2001, le nombre des nouvelles infections en Afrique subsaharienne a baissé de près de 15%, "ce qui représente environ 400.000 infections de moins en 2008", a précisé l'Onusida.
Conséquence de l'efficacité des thérapies anti-rétrovirales, les personnes infectées vivent plus longtemps et "il y a davantage de personnes infectées par le VIH que jamais" (environ 33,4 millions de porteurs du VIH dans le monde).
Ainsi, le nombre de décès dus au sida a décliné de plus de 10% au cours des cinq dernières années. Selon les statistiques de l'Onusida et de l'OMS, près de 3 millions de vies ont été sauvées depuis qu'un traitement efficace est devenu disponible en 1996.
De même, la thérapie a eu un "impact considérable sur la prévention des nouvelles infections chez les enfants" en empêchant environ 200.000 infections de la mère à l'enfant en 2001.
Cependant, les modes de transmission de la maladie évoluent dans certaines régions du monde sans que les campagnes de prévention ne s'adaptent, déplore l'Onusida qui relève que peu de campagnes s'adressent aux personnes de plus de 25 ans, aux couples mariés ou stables.
"Par exemple, l'épidémie en Europe orientale et en Asie centrale, qui se caractérisait auparavant par la consommation de drogues injectables, se propage désormais aux partenaires sexuels des personnes qui s'injectent des drogues", explique l'Onusida.
"De même, dans certaines parties de l'Asie, l'épidémie autrefois alimentée par une transmission du virus par le biais du commerce du sexe et de la consommation de drogues injectables affecte de plus en plus les couples hétérosexuels".
De nouvelles stratégies de prévention sont indispensables alors que 7.400 nouvelles infections sont enregistrées chaque jour. "A chaque fois que nous commençons à soigner deux personnes, cinq autres sont infectés", a relevé M. Sidibé.
A Surabaya, deuxième ville du pays, plusieurs centaines de personnes, essentiellement des femmes voilées, ont répondu à l'appel de l'organisation radicale Hizbut Tahrir qui promeut un mode de vie basé sur la charia (loi islamique) "afin que le pays soit libre de la menace du sida", selon la police et les organisateurs.
"Nous rejettons la promotion du préservatif parce que cela signifie la légalisation de la liberté sexuelle", a déclaré la porte-parole du mouvement, Febrianti Abassuni. "Nous espérons que le gouvernement va la stopper et promouvoir, à la place, l'application de la charia", a-t-elle ajouté.
Les autorités indonésiennes ont lancé des campagnes pour populariser l'utilisation du préservatif, encore largement tabou, afin de lutter contre la progression de l'épidémie ces dernières années.
Peuplée de 234 millions d'habitants et plus grand pays musulman au monde, l'Indonésie compte environ 270.000 personnes infectées et 8.700 sont décédées du sida, selon l'Onusida.
Esfandiar Rahim Mashaie a affirmé que la façon de traiter avec les cinq Britanniques "arrêtés dans le Golfe persique par les forces iraniennes sera décidée par le pouvoir judiciaire".
"Si la mauvaise intention de ces personnes est prouvée, une action ferme sera prise à leur encontre", a-t-il ajouté.
Le responsable n'a pas donné de précisions sur les circonstances des arrestations survenues le 25 novembre selon Londres.
"Je tente depuis ce matin de vendre mes actions, mais je ne trouve pas d'acquéreurs. Il n'y a plus de confiance dans le marché", se désole Mohammad Nasser, 36 ans, un investisseur de la Bourse de Dubaï. Des baisses qu’Abdel Rahman al-Saleh a jugé "exagérées et injustifiées".
Sur les autres places financières, la tendance est moins marquée. Les Bourses de Paris et de Londres ont ouvert en légère baisse à la mi-journée, respectivement de 0,79 % et de 0,40 %.
La filiale immobilière de Dubaï World ravive les craintes
Ce matin, avant l’ouverture des marchés, la filiale immobilière de Dubaï World, Nakheel, a demandé à la Bourse Nasdaq Dubaï la suspension des transactions sur ses obligations islamiques. C’est cette annonce qui a provoqué le dévissage des places financières du Golfe à l’ouverture.
Les investisseurs redoutent à présent une insolvabilité de l’émirat pour sa dette publique qui s'élève, elle, à 80 milliards de dollars.
Dimanche, la banque centrale des Émirats arabes unis, basée à Abou Dhabi, a annoncé la mise à disposition de liquidités financières supplémentaires pour consolider le secteur bancaire de la fédération.
Saluée par le Fonds monétaire international (FMI), l’initiative n’a toutefois pas remplie sa mission. Les investisseurs craignent à présent que d’autres entreprises de la région n’annoncent leur insolvabilité.
Un vent de panique avait soufflé sur les places financières internationales en fin de semaine dernière en raison de la quasi-faillite de l'émirat de Dubaï.