FRANCE 24

Posted on dimanche 20 décembre 2009
by Yacob. S Ouattara on dimanche 20 décembre 2009



 Le club catalan remporte la Coupe du monde des clubs en s'imposant 2-1 face aux Argentins d'Estudiantes à l'issue des prolongations. Le Barça empoche son sixième titre de l'année 2009.
 
Reuters - Lionel Messi et Barcelone ont terminé en beauté une année faste en battant samedi le club argentin d'Estudiantes 2-1 après prolongation en finale de la Coupe du monde des clubs à Abou Dhabi.
Le Ballon d'Or a inscrit un but opportuniste de la poitrine à la 110e minute pour offrir au Barça son sixième titre de l'année, ce qui constitue un record.

Mauro Boselli avait donné l'avantage aux Sud-Américains d'une superbe tête à la 37e minute mais le Barça est parvenu à égaliser à une minute de la fin du temps réglementaire par Pedro, également de la tête, pour arracher une prolongation.
 


PAPEETE (Reuters) - Quelque 2.000 personnes ont manifesté pacifiquement samedi à Papeete pour une demander une meilleure reconnaissance des conséquences des essais nucléaires menées jusqu'en 1996 en Polynésie française.
Cette marche, organisée à l'appel de l'Eglise évangélique maohi (protestante), visait notamment à protester contre la loi sur l'indemnisation des victimes des essais nucléaires, que l'opposition française et les associations jugent insuffisante.
Le cortège avait une taille modeste malgré les appels à manifester lancés par les associations, les syndicats, les églises et l'ensemble des responsables politiques dont Oscar Temaru, le leader indépendantiste récemment écarté du pouvoir par une coalition autonomiste.
Toutes les personnalités de la politique locale étaient présentes, mais les Polynésiens n'ont guère suivi des dirigeants qu'ils tiennent responsables de l'instabilité chronique du territoire depuis 2004.
La manifestation devait à l'origine coïncider avec l'arrivée à Tahiti du ministre de la Défense, Hervé Morin, initiateur de la loi sur l'indemnisation des victimes, mais son déplacement a été reporté.
La France a procédé à 210 essais nucléaires en Algérie (1960-1966) puis en Polynésie française (1966-1996).
Environ 150.000 militaires et civils ont travaillé sur ces chantiers, sans compter la population locale.
Daniel Pardon, édité par Grégory Blachier



AFP - Jamais rendez-vous n'avait suscité autant de passion et d'enthousiasme. Copenhague cristallisait tous les espoirs, la déception est immense: le Grand soir du climat attendra fin 2010 et la prochaine conférence de Mexico.
Scène de théâtre pour les ONG, défilé de "people" verts, d'Al Gore à Wangari Maathai, rendez-vous altermondialiste: pendant deux semaines, du 7 au 18 décembre, Copenhague était "the place to be", rehaussée en clôture par le sommet de plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement portant la lourde responsabilité de sceller un accord déterminant pour l'avenir de l'humanité.
"J'espère que cela va donner quelque chose, parce que si cela ne donne rien du tout, moi, je sais qui sont les gens au pouvoir en ce moment, je ne risque pas d'oublier leurs têtes", lançait à mi-parcours la chanteuse béninoise Angélique Kidjo.
Au final, après deux semaines de négociations chaotiques mais un extraordinaire foisonnement, avec des délégations venues de 193 pays, l'amertume domine.
Pour John Hay, du secrétariat général de la Convention climat de l'ONU (CNUCC), le rendez-vous danois restera comme "le plus grand sommet de chefs d'Etat et de gouvernement dans l'histoire des Nations unies et probablement dans l'histoire tout court".
Mais c'est un aussi désenchantement, tant le résultat est loin des critères de réussite que les responsables de la Convention eux-mêmes avaient arrêté depuis de longs mois.
L'accord de Copenhague ne répond ni aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés recommandés par la science (de -25 à -40% en 2020 par rapport à 1990), ni aux objectifs de long terme pour l'ensemble de la planète (- 50% en 2050). Et surtout, il omet de fixer un calendrier jusqu'à la conclusion d'un traité contraignant, espéré courant ou fin 2010 dès lors qu'il était évident qu'un "Protocole de Copenhague" n'était plus à portée.
Sa vertu tient essentiellement à son existence, à l'issue d'un processus de négociation mené à la cravache par une présidence danoise déterminée à aboutir, au risque d'afficher des positions très pro-américaines - pour s'assurer du retour des Etats-Unis dans le jeu climatique - et de violenter parfois les règles du multilatéralisme.
Ejectée en fin de parcours par son Premier ministre, Connie Hedegaard, qui reconnaissait samedi sa déception, s'est attirée les foudres et même la hargne des pays en développement.
Débordée par son succès, la petite capitale danoise, sur les dents à l'approche et pendant l'événement, a été contrainte d'envoyer certains de ses visiteurs à plus de 100 km, tandis que le Bella Center, site de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, devenait l'épicentre du monde.
La police danoise, qui avait affiché sa volonté de fermeté, a fait preuve d'un zèle peu commun, procédant à plusieurs centaines d'interpellations préventives lors des manifestations.
Les militants de Climate Justice Action (CJA), qui fustigent une "diplomatie climat" inefficace, ont dénoncé une réaction policière "disproportionnée et arbitraire". "C'est comme un match de football, nous écartons les hooligans pour ne pas troubler la fête", ont répondu les forces de l'ordre.
Et la diplomatie climat continue. Chacun a déjà les yeux rivés sur la prochaine grande conférence, à Mexico, fin novembre.
Samedi soir, dans le Bella Center déserté, la crainte des derniers délégués présents, à l'image de la rayonnante Dessima Williams, représentante de Grenade et des petits îles menacées par la montée des océans, était palpable. Tous espèrent un sursaut salutaire l'an prochain. En sachant déjà que la prochaine grand-messe du climat ne suscitera plus la même mobilisation à travers le monde, des citoyens aux chefs d'Etat.


AFP - Il croule sous une des dettes les plus élevées du monde, emprunte plus qu'il ne gagne et refuse d'envisager de nouvelles sources de revenus: ce qui, pour un particulier, mènerait à la saisie et l'interdiction bancaire n'attire à l'Etat japonais que des sermons vite oubliés.
Alors que la situation budgétaire de la Grèce, du Mexique ou de Dubaï agitent ces dernières semaines les marchés mondiaux, le Japon, malgré des finances publiques dans un état tout aussi désastreux sur le papier, ne semble inquiéter ni les investisseurs, ni les agences de notation.
Pour la première fois depuis 1946, le Japon va émettre plus de dette qu'il ne percevra d'impôts lors de l'année budgétaire 2009-2010, qui s'achève fin mars. Selon l'OCDE, qui admoneste régulièrement Tokyo à ce sujet, son déficit budgétaire dépassera les 10% du produit intérieur brut l'an prochain. Sa dette publique flambera à 204% du PIB: en la matière, seul le Zimbabwe fait pire.
A l'origine du problème: les plans de relance mis en oeuvre à répétition depuis les années 1990, ainsi qu'un système fiscal peu lucratif pour l'Etat, avec notamment une taxe sur la consommation exceptionnellement basse pour un pays développé (5%). De plus, le nouveau gouvernement de centre-gauche de Yukio Hatoyama s'est engagé à n'augmenter aucun impôt avant 2013.
"Si nous étions le Botswana, on verrait immédiatement que nous prenons l'eau. Mais le Japon est comme le Titanic: notre économie est tellement grosse que personne ne s'aperçoit que nous coulons", déplore Noriko Hama, économiste à la Doshisha Business School de Kyoto.
N'importe où ailleurs, pareille situation budgétaire "mènerait droit à une annulation forcée de la dette ou même à l'instauration d'un Etat fasciste", poursuit-elle. Mais pas au Japon, dont la dette continue de jouir du troisième ou quatrième meilleur score possible chez les agences de notation.
"Le montant de la dette, en soi, ne dit pas tout concernant les qualités du Japon en tant que débiteur", justifie James McCormack, analyste chez Fitch.
"Des taux d'intérêt très bas permettent à l'Etat de contracter une dette exceptionnellement lourde, tout en déboursant des intérêts identiques à ceux que doivent payer d'autres pays dont l'endettement est moindre", explique-t-il.
M. McCormack met également en avant "l'énorme stock d'épargne" des Japonais, dans lequel le gouvernement a encore bien de la marge pour puiser.
Autre facteur positif: la dette nippone est, à plus de 93%, détenue par des investisseurs japonais. Dans un pays en proie à une déflation record et où la Bourse a chuté de près de 75% en 20 ans, des bons du Trésor au rendement de l'ordre de 1,3% continuent d'offrir un taux d'intérêt réel intéressant.
Cette quasi-absence de dette en devises rend improbable un scénario de crise du type Mexique ou Argentine. "Il est toujours possible de monétiser une dette en monnaie locale", rappelle Hervé Lievore, stratège chez AXA.
La monétisation consiste à faire tourner la planche à billets pour acheter les nouveaux bons du Trésor. Une pratique dangereuse, génératrice d'hyperinflation et que la Banque du Japon a exclue, mais qui, en dernier recours, reste toujours préférable à la faillite de l'Etat.
"Le seul rayon de soleil, dans cet affreux problème de la dette, est qu'elle est entièrement détenue à l'intérieur du pays et donc beaucoup plus gérable", notait le secrétaire général de l'OCDE Angel Gurria, de passage fin novembre au Japon. "La question est: quand cela va-t-il commencer à inquiéter les marchés? Eh bien, nous ne voulons pas le savoir, car alors il sera trop tard".
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20/12/2009 00:25



Benoît XVI a proclamé samedi "vénérables" deux de ses prédécesseurs, le très populaire Jean Paul II et Pie XII, contesté pour son silence pendant la Shoah, suscitant des protestations des communautés juives de Berlin et de Rome.
Le pape a également approuvé par décret la béatification du père polonais Jerzy Popieluszko, assassiné par la police du régime communiste.
La signature du décret sur les "vertus héroïques" de Pie XII a été une surprise mais a suscité peu de réactions immédiates car elle est intervenue le jour sacré du shabbat, très suivi en Israël et par les juifs pratiquants.
A Berlin, Stephan Kramer, secrétaire général du Conseil central des juifs d'Allemagne s'est dit "furieux" et "triste", estimant que Benoît XVI "réécrit l'histoire". La communauté juive de Rome a exprimé une position "critique", demandant l'accès aux archives vaticanes de l'époque et rappelant le départ en 1943 d'un train de déportés juifs vers Auschwitz "dans le silence de Pie XII".
A la fin des années 60, ce pape a été accusé d'avoir eu une attitude passive face à l'Holocauste, ce qui a ralenti son processus de béatification entamé en 1967, mais depuis qu'il est devenu pape en 2005, l'Allemand Joseph Ratzinger, adolescent sous le nazisme, a pris sa défense à plusieurs reprises.
En juin, le père Gumpel, "postulateur" (avocat à charge et décharge) du dossier de béatification de Pie XII, avait expliqué, peu après le voyage du pape en Terre Sainte que ce dernier craignait en avançant dans le processus de compromettre les rapports entre l'Eglise catholique et les Juifs.
Benoît XVI, s'appuyant sur des témoignages et archives (encore secrètes) est convaincu que Pie XII a sauvé de nombreux Juifs en Europe cachés dans des institutions religieuses et qu'il se taisait pour ne pas aggraver leur sort.
Pour le pape Jean Paul II, la Congrégation pour les causes des saints avait validé dès novembre "l?héroïcité des vertus" de Karol Wojtyla.
Proclamer "vénérable" le pape polonais (1978-2005) est la dernière étape avant sa béatification qui interviendra, selon la presse italienne, dès l'année prochaine. Les médias ont évoqué le printemps 2010, cinq ans après son décès survenu le 2 avril 2005, ou octobre 2010, pour marquer le 16 octobre 1978, date de son élection à la tête de l'Eglise catholique.
"C'est une grande joie", a commenté l'archevêque de Cracovie, Mgr Stanislaw Dziwisz, ancien ami et secrétaire personnel de Karol Wojtyla en soulignant que "Jean Paul II rassemblait les gens. Il était celui qui passait des ponts entre les peuples et les religions".
Le processus avait été déclenché par Benoît XVI deux mois après le décès de Jean Paul II, un délai exceptionnellement bref, autorisé par une dérogation papale à la norme des cinq ans.
Pendant les obsèques de Jean Paul II sur la place Saint-Pierre à Rome, en avril 2005, de nombreux fidèles avaient crié "Santo Subito", réclamant ainsi sa sanctification immédiate.
Le pape a également approuvé la béatification du père Jerzy Popieluszko, qui devient ainsi "bienheureux", dernière étape avant la canonisation.
Le procès en béatification de père Jerzy avait débuté en mai 2001 et l'année dernière, le pape Benoît XVI avait donné son accord pour que son cas soit étudié en recourant à une procédure accélérée.
Etant donné qu'il s'agit d'un martyr, comme il a été tué par la police communiste polonaise de l'époque, un miracle - en général une guérison inexpliquée - n'est pas requis pour être béatifié et devenir bienheureux.
Le père Jerzy avait été enlevé par trois officiers de la SB le 19 octobre 1984, après avoir célébré à Bydgoszcz, dans le centre de la Pologne, sa dernière messe. Ses ravisseurs l'avaient torturé à mort avant de le jeter dans les eaux de la Vistule, à 120 km au nord de Varsovie.

Posted on vendredi 18 décembre 2009
by Yacob. S Ouattara on vendredi 18 décembre 2009

AFP - Un homme, emprisonné pendant 35 ans en Floride (sud-est des Etats-Unis) pour le viol d'un enfant, a été déclaré innocent jeudi par un juge américain et libéré, des tests ADN ayant démontré son innocence.
James Bain avait 19 ans quand il a été condamné en 1974 à la prison à perpétuité pour le viol d'un enfant de neuf ans.
Un juge de Bartow, en Floride, attendait la confirmation des résultats de tests ADN pour se prononcer et a finalement déclaré que l'homme emprisonné était innocent. Cet homme noir a recouvré la liberté jeudi à l'âge de 54 ans.
"Monsieur Bain, je vais signer cette ordonnance, vous êtes maintenant un homme libre", lui a dit le juge. La famille et les proches de James Bain présents au tribunal ont applaudi à l'énoncé de cette décision.
L'ex-détenu est sorti de la salle vêtu d'un t-shirt noir sur lequel on pouvait lire "not guilty" ("non coupable").
"Je ne ressens aucune rancoeur" a-t-il dit aux journalistes qui l'attendaient dans la rue. "Je rentre à la maison avec ma famille", a-t-il ajouté.

Une loi de Floride permet depuis 2001 de rouvrir des affaires pour pratiquer des tests ADN. Ce droit qu'a exercé M. Bain lui avait d'abord été contesté jusqu'à ce qu'une cour d'appel lui donne cette possibilité, qui lui a finalement permis d'être déclaré innocent.
 

Posted on jeudi 10 décembre 2009
by Yacob. S Ouattara on jeudi 10 décembre 2009


Des femmes guatemaltèques avec leurs enfants.
10 décembre 2009 – A l'occasion de la Journée des droits de l'homme célébrée en ce 10 décembre, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a lancé un appel pour que tout un chacun, « à tous les niveaux », se joigne à l'ONU et aux défenseurs des droits de l'homme partout dans le monde afin de combattre la discrimination.

La date du 10 décembre a été choisie en référence à l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme, par les Nations Unies, le 10 décembre 1948. Cette année coïncide aussi avec l'anniversaire de l'adoption il y a 30 ans de la Convention pour l'élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes (CEDAW).

La Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, a rappelé pour sa part que le concept de non discrimination se trouvait au cœur même de la notion de droits humains. Et bien qu'il soit le thème officiel choisi cette année, ce concept devrait l'être « de manière non officielle tous les jours, tous les ans, pour tout le monde ». Mme Pillay, qui a passé cette journée dans son pays, l'Afrique du Sud, a souligné que « lorsque l'on embrasse la diversité, on apporte une richesse et une profondeur supplémentaires à nos sociétés ».

Cette journée de jeudi donne lieu à diverses manifestations autour des droits de l'homme. Au siège de l'ONU à New York, une réunion spéciale intitulée « Race, pauvreté et pouvoir » était prévue. Figurait aussi au programme des manifestations, la 12e conférence des étudiants sur les droits de l'homme qui doit durer deux jours et donner lieu à un échange à distance entre des jeunes à New York, en France et au Mexique.

A Genève, des femmes de 28 pays se sont retrouvées dans le cadre d'une réunion sous les auspices de l'ONU consacrée aux femmes dirigeantes. Dans son allocution d'ouverture, la Haut-Commissaire adjointe aux droits de l'homme, Kyung-wha Kang, a appelé les participants à se pencher plus particulièrement sur la protection des droits des femmes et sur les meilleurs moyens pour les femmes dirigeantes de contribuer à cet effort dans leurs pays respectifs.

A Bagdad, le Représentant spécial du Secrétaire général en Iraq, Ad Melkert, a appelé le gouvernement central, celui du Kurdistan et les autorités locales à « entreprendre des actions durables et concrètes pour promouvoir et protéger les droits des minorités et pour mettre un terme à la tendance récente à pousser au déplacement forcé et à l'émigration des minorités, les minorités religieuses en particulier ».

Pour sa part, le Représentant spécial de l'ONU pour la Somalie, Ahmedou Ould-Abdallah, a constaté qu'une génération entière de Somaliens « grandissait sans jamais avoir eu la chance de savoir ce que cela voulait dire de vivre dans un environnement pacifique et stable où les droits sont respectés ». Il s'est dit convaincu que « les responsables de la perpétuation du conflit constituaient une petite minorité qui a causé des dommages incalculables et auxquels il sera exigé des comptes. L'impunité ne peut durer toujours ».

A Dili, le Représentant spécial du Secrétaire général au Timor Leste, Atul Khare, a souligné l'importance du rôle de l'Etat et de la société civile pour mettre un terme à la violence contre les femmes. S'exprimant lors d'une séance spéciale du Parlement timorais, il a exprimé l'espoir que les députés adopteraient une disposition prévue dans le projet de nouveau code pénal qui criminalise la violence domestique.

Enfin, la drectrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), Thoraya Ahmed Obaid, s'est vu remettre le prix des droits de l'homme Louis B. Sohn qui distingue les personnes ayant apporté une contribution significative aux droits de l'homme. Ban Ki-moon lui a rendu hommage à cette occasion rappelant le rôle de Mme Obaid dans l'avancement des droits des femmes en matière de procréation.




Posted on dimanche 6 décembre 2009
by Yacob. S Ouattara on dimanche 6 décembre 2009

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, déclare avoir bon espoir qu'un accord soit trouvé à la conférence de Copenhague sur la lutte contre le réchauffement climatique, qui s'ouvre lundi et durera jusqu'au 18 décembre.

"Je suis très optimiste pour Copenhague", déclare-t-il dimanche dans une interview au journal danois Berlingske Tidende.
"Nous trouverons un accord - et, je crois, l'accord sera signé par tous les pays membres de l'Onu, ce qui sera historique", ajoute-t-il dans l'interview en relevant que "Tous les chefs d'Etat et de gouvernement ont le même objectif - empêcher le réchauffement climatique".

La manière d'atteindre cet objectif reste à déterminer, reconnaît-t-il cependant.
A ce jour, 105 chefs d'Etat et de gouvernement ont accepté l'invitation du Danemark à se rendre à la conférence de Copenhague, parmi lesquels le président Barack Obama, le Premier ministre chinois Wen Jiabao et le Premier ministre indien Manmohan Singh, à la tête de trois des quatre plus gros pays pollueurs de la planète.

"Le changement climatique est réel, et il se produit à un rythme plus rapide que ce que nous pensions il y a quelques années encore", déclare Ban Ki-moon. "La réunion de Copenhague correspond tout à fait au bon moment pour y faire face, à partir des connaissances dont nous disposons".

Malgré la venue annoncée d'autant de dirigeants de la planète, la conférence de Copenhague n'aura rien à voir avec un sommet international de pure forme, où tout est conclu avant même l'arrivée des participants.
Tant sur le plan des objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre (GES) que sur la question des aides financières à apporter aux pays émergents afin qu'ils puissent faire face au réchauffement climatique et adapter leurs économies, le fossé demeure profond entre les pays riches et le monde en développement.

L'enjeu est pourtant très grand et la présence de nombreux dirigeants ajoutera à la dramaturgie de la réunion. Cette conférence, censée être le couronnement de négociations entamées à Bali fin 2007, visera à s'entendre sur un nouveau traité fixant un plan de bataille contre le réchauffement climatique, qui succédera au protocole de Kyoto, lequel expire en 2012.
La pression sera d'autant plus grande sur les participants que la situation paraît plus dramatique encore qu'il y a douze ans à la conférence de Kyoto. Selon un rapport intitulé "Le diagnostic de Copenhague", 26 chercheurs ont conclu fin novembre que le réchauffement planétaire était plus rapide qu'on ne le pensait et que le niveau des mers pourrait, dans le pire des cas, s'élever de deux mètres avant la fin du siècle.

FRONT COMMUN DE 77 PAYS EN DÉVELOPPEMENT

De 2000 à 2008, le Groenland a perdu 1.500 milliards de tonnes de glace. Et le rythme de raréfaction de la glace s'est accéléré depuis 2006, selon une étude publiée à la mi-novembre par la prestigieuse revue Science. La calotte polaire arctique se rétrécit un peu plus à chaque été et certains prévoient la disparition de la banquise permanente au pôle Nord d'ici une vingtaine d'années, peut-être moins.

A l'autre bout du globe, la dislocation de plaques importantes de la banquise antarctique a été constatée ces dernières années. Et de l'Himalaya à l'Amérique du Sud, les glaciers fondent, menaçant de priver d'eau, à terme, les populations des plaines en aval.

Au-delà de quelques engagements pris récemment par certains Etats en termes de réduction des émissions de GES, le désaccord demeure entre pays riches et pays émergents, et la conférence de Copenhague risque de tourner la plupart du temps au dialogue de sourds entre ces deux blocs.

Le Premier ministre danois, Lars Lokke Rasmussen, hôte de la conférence, a dit voir dans la venue d'un grand nombre d'hommes d'Etat le signe que "nous sommes sur la bonne voie". Si Rasmussen affiche un certain optimisme, le projet que fait circuler le Danemark et qui pourrait être proposé comme fil rouge des négociations - réduire les émissions de GES de 50% d'ici 2050 par rapport au niveau de 1990 - a déjà suscité une levée de boucliers chez les grands pays émergents que sont la Chine, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud.
Selon ce projet, l'effort de réduction des émissions de GES incomberait à 80% aux pays riches mais ils n'auraient pas d'objectifs intermédiaires, ce sur quoi insistent les pays les plus pauvres, qui comptent parmi les plus menacés. Le projet préconise en outre un "pic" des rejets à l'échelle de la planète en 2020 et reprend à son compte l'objectif des climatologues de contenir sous 2° C l'élévation moyenne des températures.

L'Inde a rapidement fait connaître son opposition au projet du Danemark, parlant d'une "impasse". Chine, Brésil et Afrique du Sud lui ont emboité le pas, rejetant par exemple l'idée de fixer un pic d'émissions d'ici à 2020. Et jeudi, l'Inde a enfoncé le clou en assurant qu'elle ne signerait pas un accord contraignant sur des objectifs de réduction des émissions ou sur un pic d'émissions.

Les puissances émergentes et en voie de développement, coalisées au sein d'un groupe de 77 pays, ont constitué, au cours d'une discrète réunion à Pékin fin novembre, un front commun avec lequel devront compter les pays riches, et qui conduit à relativiser l'optimisme qu'affiche Ban Ki-moon.

John Acher, version française Eric Faye
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Posted on mercredi 2 décembre 2009
by Yacob. S Ouattara on mercredi 2 décembre 2009






TOKYO (Reuters) - L'or a inscrit un nouveau record mercredi, pour la deuxième séance d'affilée, soutenu par la tendance baissière du dollar et par les incertitudes économiques dont témoignent les difficultés de Dubaï.

Il est probable que l'or, perçu comme une valeur refuge, poursuive son ascension dans ce contexte, compte tenu également des perspectives de statu quo sur les taux aux Etats-Unis pendant au moins six mois, face à une reprise économique fragile, estime Ronald Leung (Lee Cheong Gold Dealers).

Mais il tempère ce diagnostic en ajoutant: "Il y a trop de bonnes nouvelles et peu de mauvaises pour l'or; on devient prudent à chaque fois qu'un record est inscrit".

L'once d'or a atteint un sommet de 1.215,45 dollars sur le marché spot et cotait 1.214,05 dollars à 6h21 GMT, alors qu'il avait clôturé à New York à $1.196.

Le contrat à terme pour livraison en février gagne 1,33% à 1.216,3 dollars, après un record de $1.216,9.

"Le marché attend surtout la statistique de l'emploi US de vendredi et d'autres indicateurs américains, ainsi que toute bonne nouvelle qui viendrait du Moyen-Orient... et puis aussi bien sûr le dollar", ajoute Leung.

Mais le marché reste prudent, jugeant l'évolution de l'or très instable. La demande est portée par l'espoir d'une diversification des réserves des banques centrales, et particulièrement celle de la Chine, alors que selon une information de presse, l'Inde serait susceptible d'acheter à nouveau de l'or auprès du Fonds monétaire international.

Par ailleurs, Barrick Gold, leader mondial des mines d'or, a fait savoir mardi qu'il avait dénoué l'ensemble de ses positions de couverture à la vente sur l'or. Ces opérations de dénouement ont représenté une source importante de demande d'or ces dernières années.

La vigueur de l'or tire les autres métaux précieux à la hausse. L'argent et le palladium sont ainsi à leurs meilleurs niveaux depuis juillet 2008 et le platine depuis août.

Risa Maeda, version française Wilfrid Exbrayat

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L'Iran a libéré les cinq marins britanniques arrêtés le 25 novembre après l'arraisonnement de leur voilier dans le Golfe, ont annoncé mercredi matin les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime islamique.
L'Iran a libéré les cinq marins britanniques arrêtés le 25 novembre après l'arraisonnement de leur voilier dans le Golfe, ont annoncé mercredi matin les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime islamique.
AFP - L'Iran a libéré les cinq marins britanniques arrêtés le 25 novembre après l'arraisonnement de leur voilier dans le Golfe, ont annoncé mercredi matin les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique du régime islamique.
"Les cinq britanniques qui étaient entrés illégalement avec leur bateau dans les eaux territoriales iraniennes et avaient été arrêtés près de l'île de Siri ont été libérés il y a quelques heures", a indiqué le service de relations publiques des Gardiens de la Révolution (Pasdarans), cités par l'agence Fars.
"Après avoir recueilli les témoignages de l'équipage du bateau disant qu'il était entré par erreur dans les eaux iraniennes, et après investigation, il est devenu évident que cette entrée illégale était le résultat d'une erreur", selon la même source.
L'équipage a donc été "libéré il y a quelques heures après avoir fourni les engagements requis", a conclu le communiqué des Pasdarans qui détenaient les cinq Britanniques.
Les cinq marins se rendaient de Bahreïn à Dubaï à bord d'un voilier de 18 mètres appartenant au souverain de Bahreïn pour participer à une régate lorsqu'ils avaient été arraisonnés par la marine iranienne.
Leur arrestation n'avait été annoncée que cinq jours plus tard, le 30 novembre, par les autorités britanniques qui ont adopté un profil bas sur cette affaire, qualifiée dans un premier temps de "purement consulaire" par le Foreign Office.
Mardi toutefois, le ministre des Affaires étrangères britannique David Miliband avait fait monter la pression en réclamant "des informations claires" sur la situation de l'équipage du voilier et "une solution rapide" du problème, après la convocation de l'ambassadeur iranien à Londres, Rasoul Movahedian.
Les autorités iraniennes avait pour leur part entretenu le doute en affirmant que les cinq Britanniques pourraient être traduits en justice s'il s'avérait que leur entrée dans les eaux iraniennes était liée à de "mauvaises intentions".
Le gouvernement de Bahreïn, qui a affirmé que le bateau était entré "par inadvertance" dans les eaux iraniennes, avait dit avoir entrepris des démarches auprès de Téhéran pour obtenir une libération de l'équipage du "Kingdom of Bahrain", qui devait participer à la course à la voile Dubaï-Mascate.
Cet incident est intervenu dans un contexte de tension croissante entre Téhéran et Londres sur le programme nucléaire iranien, l'Iran accusant la Grande-Bretagne d'être, avec les Etats-Unis, l'un des principaux instigateurs de sa condamnation la semaine dernière par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Les circonstances de l'arraisonnement du "Kingdom of Bahrain", un voilier de course de 18 mètres propriété de Sail Bahrain, société du souverain bahreïni Hamad ben Issa al-Khalifa, restent jusque-là floues.
Les cinq Britanniques, Luke Porter, Oliver Young, Oliver Smith et Sam Usher, et le journaliste sportif David Bloomer sont, pour les quatre premiers, de jeunes marins expérimentés, et pour le dernier, un sexagénaire connu pour son flegme, selon leur entourage.
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Posted on mardi 1 décembre 2009
by Yacob. S Ouattara on mardi 1 décembre 2009


Journée mondiale de lutte contre le Sida: 25 millions de morts mais baisse des infections en huit ans
Quelque 25 millions de personnes sont mortes du sida depuis l'apparition de la maladie et 60 millions ont été infectées, mais le nombre de nouvelles infections a baissé de 17% ces huit dernières années grâce surtout à la prévention, selon un rapport de l'Onusida rendu public quelques jours avant la Journée mondiale de lutte contre le Sida.
Quelque 25 millions de personnes sont mortes du sida depuis l'apparition de la maladie et 60 millions ont été infectées, mais le nombre de nouvelles infections a baissé de 17% ces huit dernières années grâce surtout à la prévention, selon un rapport de l'Onusida rendu public quelques jours avant la Journée mondiale de lutte contre le Sida.
L'Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus touchée avec plus des deux tiers (67%) de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH et près des trois quarts (72%) des décès liés au sida en 2008, selon les données collectées par Onusida. Le Swaziland était toujours en 2007 le pays le plus infecté au monde, avec un taux de prévalence du VIH de 26% dans la population adulte.
L'Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus touchée avec plus des deux tiers (67%) de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH et près des trois quarts (72%) des décès liés au sida en 2008, selon les données collectées par Onusida. Le Swaziland était toujours en 2007 le pays le plus infecté au monde, avec un taux de prévalence du VIH de 26% dans la population adulte.
"Depuis le début de l'épidémie, près de 60 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 25 millions de personnes sont décédées de causes liées au VIH", indique le rapport annuel de l'organisme onusien, établi en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et présenté à Shanghai.
"Depuis le début de l'épidémie, près de 60 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 25 millions de personnes sont décédées de causes liées au VIH", indique le rapport annuel de l'organisme onusien, établi en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et présenté à Shanghai.
AFP - Quelque 25 millions de personnes sont mortes du sida depuis l'apparition de la maladie et 60 millions ont été infectées, mais le nombre de nouvelles infections a baissé de 17% ces huit dernières années grâce surtout à la prévention, selon un rapport de l'Onusida rendu public quelques jours avant la Journée mondiale de lutte contre le Sida.
"Depuis le début de l'épidémie, près de 60 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 25 millions de personnes sont décédées de causes liées au VIH", indique le rapport annuel de l'organisme onusien, établi en collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et présenté à Shanghai.
En 2008, environ deux millions de personnes sont mortes.
Cependant, s'est félicité lors d'une conférence de presse le directeur exécutif de l?Onusida, Michel Sidibé, le nombre d'infections a baissé de 17% en huit ans alors que "la plupart des progrès s'observent en Afrique subsaharienne".
"La bonne nouvelle, c?est que nous avons des preuves que les baisses que nous observons sont dues, au moins en partie, à la prévention", a-t-il dit.
"La maladie est entrée dans une phase plus endémique, plus stable", a indiqué, pour sa part, devant la presse à Genève Paul de Lay, directeur exécutif adjoint.
L'Afrique subsaharienne demeure la région du monde la plus touchée avec plus des deux tiers (67%) de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH et près des trois quarts (72%) des décès liés au sida en 2008, selon les données collectées par Onusida. Le Swaziland était toujours en 2007 le pays le plus infecté au monde, avec un taux de prévalence du VIH de 26% dans la population adulte.
Cependant, depuis 2001, le nombre des nouvelles infections en Afrique subsaharienne a baissé de près de 15%, "ce qui représente environ 400.000 infections de moins en 2008", a précisé l'Onusida.
Conséquence de l'efficacité des thérapies anti-rétrovirales, les personnes infectées vivent plus longtemps et "il y a davantage de personnes infectées par le VIH que jamais" (environ 33,4 millions de porteurs du VIH dans le monde).
Ainsi, le nombre de décès dus au sida a décliné de plus de 10% au cours des cinq dernières années. Selon les statistiques de l'Onusida et de l'OMS, près de 3 millions de vies ont été sauvées depuis qu'un traitement efficace est devenu disponible en 1996.
De même, la thérapie a eu un "impact considérable sur la prévention des nouvelles infections chez les enfants" en empêchant environ 200.000 infections de la mère à l'enfant en 2001.
Cependant, les modes de transmission de la maladie évoluent dans certaines régions du monde sans que les campagnes de prévention ne s'adaptent, déplore l'Onusida qui relève que peu de campagnes s'adressent aux personnes de plus de 25 ans, aux couples mariés ou stables.
"Par exemple, l'épidémie en Europe orientale et en Asie centrale, qui se caractérisait auparavant par la consommation de drogues injectables, se propage désormais aux partenaires sexuels des personnes qui s'injectent des drogues", explique l'Onusida.
"De même, dans certaines parties de l'Asie, l'épidémie autrefois alimentée par une transmission du virus par le biais du commerce du sexe et de la consommation de drogues injectables affecte de plus en plus les couples hétérosexuels".
De nouvelles stratégies de prévention sont indispensables alors que 7.400 nouvelles infections sont enregistrées chaque jour. "A chaque fois que nous commençons à soigner deux personnes, cinq autres sont infectés", a relevé M. Sidibé.
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Des militants d'un mouvement islamiste ont manifesté mardi, journée mondiale du sida, en Indonésie pour protester contre la promotion de l'usage du préservatif et pour promouvoir la sharia comme moyen de lutte contre la maladie.
Des militants d'un mouvement islamiste ont manifesté mardi, journée mondiale du sida, en Indonésie pour protester contre la promotion de l'usage du préservatif et pour promouvoir la sharia comme moyen de lutte contre la maladie.
A Surabaya, deuxième ville du pays, plusieurs centaines de personnes, essentiellement des femmes voilées, ont répondu à l'appel de l'organisation radicale Hizbut Tahrir qui promeut un mode de vie basé sur la charia (loi islamique) "afin que le pays soit libre de la menace du sida", selon la police et les organisateurs.
A Surabaya, deuxième ville du pays, plusieurs centaines de personnes, essentiellement des femmes voilées, ont répondu à l'appel de l'organisation radicale Hizbut Tahrir qui promeut un mode de vie basé sur la charia (loi islamique) "afin que le pays soit libre de la menace du sida", selon la police et les organisateurs.
AFP - Des militants d'un mouvement islamiste ont manifesté mardi, journée mondiale du sida, en Indonésie pour protester contre la promotion de l'usage du préservatif et pour promouvoir la sharia comme moyen de lutte contre la maladie.
A Surabaya, deuxième ville du pays, plusieurs centaines de personnes, essentiellement des femmes voilées, ont répondu à l'appel de l'organisation radicale Hizbut Tahrir qui promeut un mode de vie basé sur la charia (loi islamique) "afin que le pays soit libre de la menace du sida", selon la police et les organisateurs.
"Nous rejettons la promotion du préservatif parce que cela signifie la légalisation de la liberté sexuelle", a déclaré la porte-parole du mouvement, Febrianti Abassuni. "Nous espérons que le gouvernement va la stopper et promouvoir, à la place, l'application de la charia", a-t-elle ajouté.
Les autorités indonésiennes ont lancé des campagnes pour populariser l'utilisation du préservatif, encore largement tabou, afin de lutter contre la progression de l'épidémie ces dernières années.
Peuplée de 234 millions d'habitants et plus grand pays musulman au monde, l'Indonésie compte environ 270.000 personnes infectées et 8.700 sont décédées du sida, selon l'Onusida.
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Le chef du cabinet du président iranien Mahmoud Ahmadinejad a confirmé l'arrestation de cinq Britanniques par les forces iraniennes dans le Golfe, a rapporté mardi l'agence de presse Fars.
Le chef du cabinet du président iranien Mahmoud Ahmadinejad a confirmé l'arrestation de cinq Britanniques par les forces iraniennes dans le Golfe, a rapporté mardi l'agence de presse Fars.
AFP - Le chef du cabinet du président iranien Mahmoud Ahmadinejad a confirmé l'arrestation de cinq Britanniques par les forces iraniennes dans le Golfe, a rapporté mardi l'agence de presse Fars.
Esfandiar Rahim Mashaie a affirmé que la façon de traiter avec les cinq Britanniques "arrêtés dans le Golfe persique par les forces iraniennes sera décidée par le pouvoir judiciaire".
"Si la mauvaise intention de ces personnes est prouvée, une action ferme sera prise à leur encontre", a-t-il ajouté.
Le responsable n'a pas donné de précisions sur les circonstances des arrestations survenues le 25 novembre selon Londres.

Posted on lundi 30 novembre 2009
by Yacob. S Ouattara on lundi 30 novembre 2009


Les Bourses de Dubaï et d'Abou Dhabi ont respectivement accusé une baisse de 7,3 % et de 8,3 % à la clôture. Le gouvernement de Dubaï a annoncé qu'il n'épongera pas la dette du conglomérat à l'origine du vent de panique qui souffle sur les marchés.
Par FRANCE 24 avec dépêches(texte)
 
L'émirat de Dubaï ne volera pas au secours de son conglomérat commercial et industriel Dubaï World. "L'Etat est le propriétaire de l'entreprise mais depuis sa création, il est établi que l'entreprise n'est pas garantie par l'Etat", a fait savoir le directeur du département financier de l’émirat, Abdel Rahman al-Saleh, dans un entretien diffusé à la télévision de Dubaï.
La lourde dette de l’entreprise, qui est au cœur de la politique de grands travaux de l’émirat, a provoqué, aujourd'hui, un recul des principales places financières de la région. Les Bourses de Dubaï et d’Abou Dhabi, fermées depuis jeudi en raison de la fête de l’aïd el-Adha, ont respectivement dévissé de 7,3 % et de 8,3 % lors de la séance, signe qu'elles n'ont pas encore digéré le moratoire demandé à ses créanciers par Dubaï World sur plusieurs milliards de dollars de sa dette, estimée à 59 milliards de dollars.
"Je tente depuis ce matin de vendre mes actions, mais je ne trouve pas d'acquéreurs. Il n'y a plus de confiance dans le marché", se désole Mohammad Nasser, 36 ans, un investisseur de la Bourse de Dubaï. Des baisses qu’Abdel Rahman al-Saleh a jugé "exagérées et injustifiées".
Sur les autres places financières, la tendance est moins marquée. Les Bourses de Paris et de Londres ont ouvert en légère baisse à la mi-journée, respectivement de 0,79 % et de 0,40 %.
La filiale immobilière de Dubaï World ravive les craintes
Ce matin, avant l’ouverture des marchés, la filiale immobilière de Dubaï World, Nakheel, a demandé à la Bourse Nasdaq Dubaï la suspension des transactions sur ses obligations islamiques. C’est cette annonce qui a provoqué le dévissage des places financières du Golfe à l’ouverture.
Les investisseurs redoutent à présent une insolvabilité de l’émirat pour sa dette publique qui s'élève, elle, à 80 milliards de dollars.
Dimanche, la banque centrale des Émirats arabes unis, basée à Abou Dhabi, a annoncé la mise à disposition de liquidités financières supplémentaires pour consolider le secteur bancaire de la fédération.
Saluée par le Fonds monétaire international (FMI), l’initiative n’a toutefois pas remplie sa mission. Les investisseurs craignent à présent que d’autres entreprises de la région n’annoncent leur insolvabilité.
Un vent de panique avait soufflé sur les places financières internationales en fin de semaine dernière en raison de la quasi-faillite de l'émirat de Dubaï.

AFP - Cinq jours après avoir remis de l'ordre en Ligue des champions, le FC Barcelone a repris la première place de la Liga au Real Madrid en remportant logiquement le Clasico dimanche (1-O), malgré 30 dernières minutes jouées à 10.
Le Barça ne s'est pas baladé comme contre l'Inter Milan mardi (2-0) mais il a été plus ambitieux dans le jeu que le Real Madrid et n'a pas volé sa victoire, scellée par un but de Zlatan Ibrahimovic (56), de retour après une élongation.
Le Real Madrid, leader avant cette journée mais décevant dans le jeu depuis le début de saison, a livré un match solide mais il lui manque encore du liant en attaque pour pouvoir mettre son adversaire sous pression plus longtemps.
Même avec un joueur de plus après l'exclusion du Barcelonais Sergi Busquets (62, second carton jaune), il n'est pas parvenu à prendre le match à son compte.
Il dépend trop de ses individualités. Cristiano Ronaldo, de retour après deux mois d'absence, et Kaka ont souvent fait souffrir la défense "blaugrana" mais Valdés (20, devant Ronaldo) puis Puyol (26, devant Marcelo et 53, devant Higuain) ont été impeccables.
Le but du Barça est arrivé de la droite à la 56e minute, avec une reprise du gauche d'Ibrahimovic, impossible à arrêter pour Casillas, à la conclusion d'un superbe centre d'Alves, qui les avait à peu près tous ratés jusqu'alors.
Avec son 8e but en Liga, "Ibra" reste plus que jamais en course pour le titre de "pichichi".
Un seul but mais le spectacle était au rendez-vous dans un Camp Nou bouillonnant malgré la pluie. Il y avait au coup d'envoi cinq des 10 candidats au Ballon d'or France Football 2009: Iniesta, Kaka, Messi, Cristiano Ronaldo et Xavi. Et Ibrahimovic s'est joint à la fête en seconde période.
Messi, le grand favori pour le Ballon d'or, a manqué le but du k.-o. à la 89e, pourtant tout seul face à Casillas.
Le Real a lui aussi fini le match à 10 après un second carton jaune infligé à Lassana Diarra.

Posted on dimanche 29 novembre 2009
by Yacob. S Ouattara on dimanche 29 novembre 2009


Reprise des relations diplomatiques entre Paris et Kigali
Le chef de l'Etat rwandais, Paul Kagamé (à gauche) et Claude Guéant.
AFP/Reuters
Par RFI
Au moment où le Rwanda entre dans l'espace anglophone du Commonwealth, Paris et Kigali renouent après des années de brouille. En 2006, Kigali avait rompu tout contact officiel avec Paris, lorsque le juge français Bruguière délivrait des mandats d'arrêt contre des proches du président Kagamé.
 La France et le Rwanda ont rétabli leurs relations diplomatiques suspendues depuis trois ans. Cette annonce fait suite au voyage du secrétaire général de la présidence de la République, Claude Guéant, ce dimanche à Kigali où il a rencontré le chef de l’Etat rwandais, Paul Kagamé. « A l'issue de ces entretiens, le président de la République française et son homologue rwandais sont convenus de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays », précise un communiqué de l’Elysée.
Kigali avait rompu en 2006 avec Paris, alors que le juge Bruguière venait de délivrer des mandats d'arrêts contre des proches du président Kagamé soupçonnés d'avoir pris part à l'attentat contre le président Habyarimana, dont la mort le 6 avril 1994, est considérée comme l'élément déclencheur du génocide au Rwanda. Paul Kagamé a toujours considéré cette action judiciaire comme un coup de poignard de la part de la France.
Depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy, Bernard Kouchner a initié une politique de rapprochement avec le Rwanda. Le ministre des Affaires étrangères s'est rendu à plusieurs reprises à Kigali. Et Nicolas Sarkozy a eu deux entretiens avec Paul Kagamé lors de sommets internationaux. Certes, le contentieux entre les deux pays n'est pas encore épuré. Kigali souhaite notamment que la France présente ses excuses comme l'ont fait d'autres puissances occidentales après le génocide.
Cette normalisation entre Paris et Kigali intervient alors que le Rwanda vient de faire un pas hautement symbolique, hors de l'espace francophone. L'entrée du Rwanda dans le Commonwealth consacre une volonté de Paul Kagamé d'ancrer son pays au plus près de son allié britannique. Le Rwanda est le premier pays de l'espace francophone à rejoindre l'organisation anglophone. Il est aussi le deuxième pays après le Mozambique à rejoindre le Commonwealth, sans avoir jamais été une colonie britannique ni sous mandat britannique.